Cote argus & achat jeux
Atari Jaguar

Présentation de la console Atari Jaguar

La Jaguar est une console à cartouche au design plus qu'attrayant. Noire, épurée, avec le mot jaguar écrit en lettre rouge sur sa structure, elle donne très envie. 2 contrôleurs peuvent y être branchés et la structure de la console est déjà prête pour accueillir son fameux lecteur de CD-ROM. Sortie avec seulement 3 jeux (Cybermorph, Raiden et Humans), les titres ne font pas vraiment honneur aux ambitions graphiques affichées par Atari Corporation.

C'est la sorite du jeu Alien vs. Predator qui va véritablement changer la donne. FPS d'exception, il est considéré comme le meilleur jeu de la Jaguar et de très loin. Fight for Life, sorti en 1996, est le dernier jeu produit par Atari pour la console.

Caractéristiques et accessoires de l'Atari Jaguar

Sous le capot de l'Atari Jaguar, on retrouve 5 processeurs et 3 chips. Les 2 principaux processeurs sont appelés Tom et Jerry et ont été fabriqués par Toshiba. La partie Tom contient le processeur graphique et le blitter (pour l'accélération de l'affichage).

La partie Jerry contient le processeur sonore. Chaque processeur intègre un système 32 bits. D'où l'argument porté par Atari que leur console est la première console 64 bits. Une affirmation qui a été à la fois réfutée par les performances de la console et les magasines spécialisés. Mais le principal problème de l'Atari Jaguar reste sa manette.

Intégrant en son centre un clavier numérique inutile, elle présente un design beaucoup trop volumineux et peu ergonomique. Pour le reste des périphériques, après des annonces fracassantes comme celle d'un casque virtuel ou d'un accès internet, on ne verra finalement qu'une nouvelle version de la manette de base, un adaptateur pour jouer à 4, un câble pour le multijoueur local et, bien sûr, le fameux Jaguar CD.

Un périphérique pour la Jaguar d'Atari, permettant la lecture de CD-ROM. Au final, l'Atari Jaguar a surtout souffert d'une promotion ambivalente et obsolète de la part d'Atari. D'un côté, la firme multiplie les annonces, les promesses, signe des contrats avec Sega et IBM, et de l'autre, ne donne pas toute ses chance à la console et abandonne son exploitation à la première difficulté. La faute, certainement, aux échecs passés des consoles Atari. Dommage, car l'Atari Jaguar méritait un bien meilleur destin.